Présentation de la communauté

Les Jésuites : la Compagnie de Jésus

Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Communauté religieuse: Jésuites (Compagnie de Jésus )

Classé sous Organisation religieuse (9200), Communauté (9240), Récit fondateur (9241)
et sous Organisation religieuse (9200), Structure (9210), Structure communautaire (9214).

Description


Le fondateur, Ignace de Loyola
© IPIR 2012, soumis à copyright

Les jésuites forment un groupe restreint au Québec, centre de la province du Canada français, incluant Haïti, ce qui ne les empêche pas d'être actifs. Ici, la décroissance a commencé au temps de la « Révolution tranquille », intense mouvement de réformes sociales et de laïcisation de la société québécoise, qui marqua le début d’une grande crise vocationnelle persistante. Ceux qui appartiennent à ce groupe, ou qui s'y forment encore, sont profondément imprégnés par l’histoire des « Compagnons de Jésus » durant le long cheminement de leur formation, en particulier au cours des deux premières années (noviciat) qui les mènent jusqu'aux vœux. Cette riche histoire, dont la genèse remonte à 1528, de même que l'intense pensée spirituelle et fonctionnelle du fondateur, Ignace de Loyola, dictent toujours la manière de vivre et de procéder des jésuites, bien que cette façon d'être ait été adaptée aux préoccupations spirituelles et sociales actuelles. Sous l’étendard de la parole du Christ, l’apostolat des jésuites se porte, entre autres, vers la justice sociale, l’aide aux démunis, aux réfugiés, l’accompagnement spirituel dans le discernement par diverses activités s'adressant aux laïcs et, plus récemment, vers une préoccupation environnementale accrue, s'inscrivant dans une défense active de la création de Dieu, dans le respect des peuples, et pour la survie de l'humanité. Cela s'est notamment confirmé comme l’un des défis importants à relever dans leur mission, lors de la dernière Congrégation générale (35e) de 20081. En ce qui concerne l’action sociale, Il faut dire que déjà dans les années 1880, les jésuites prirent la tête de mouvements en ce sens. Ils instaurèrent aussi, dès 1891, des retraites spirituelles individuelles à la Villa Manrèse de Québec. Puis, en 1909, ils organisèrent à Montréal une première « retraite fermée collective2 », s’adressant au peuple, plutôt qu'à l’élite. Au Québec, des retraites de ressourcement et de l'accompagnement existent encore, quoique cela soit maintenant donné à des groupes plus restreints ou à des personnes qui cherchent à faire le point à un moment de leur vie. Les jésuites proposent aussi de vivre « l'expérience ignacienne » dans la vie de tous les jours. Des rencontres régulières sont offertes en ce sens aux chrétiens ordinaires et aux religieux. C'est d'ailleurs cette approche particulière qu'a développée le Centre de spiritualité Manrèse de Québec, en plus d'activités de formation, dont certaines de niveau universitaire. À la Villa Saint-Martin de Montréal on privilégie les retraites accompagnées, de plus ou moins longue durée, individuelles ou en groupe, et l'on propose aussi des conférences thématiques. Les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola guident le cheminement des retraitants. Cet écrit, avec le Ratio Studiorum (littéralement, « plan raisonné des études » : paru en 1598 et actualisé en 1993), sont au coeur de la formation des scolastiques (étudiants aspirants jésuites) et autres étudiants. Quant à l’enseignement, la Compagnie s’orienta dès ses débuts dans cette voie majeure de promulgation de la pensée ignacienne. Au Québec, il est maintenant plutôt dispensé par des professeurs laïques, selon la tradition jésuite, et dans le contexte d’institutions privées catholiques dirigées par des proches des jésuites ou des organisations mixtes. Il ne subsiste ici qu’un seul véritable collège jésuite : le Loyola High School de Montréal, où l’on offre encore un enseignement typiquement ignacien, auquel participent des jésuites3


Histoire générale – La Compagnie de Jésus, a été fondée par Ignace de Loyola, né à Loyola, en pays basque espagnol, en 1491, et mort à Rome en 1566. Il fut canonisé le 12 mars 1622. Loyola est issu de la noblesse basque. Il a oeuvré à la cour du roi d'Espagne, puis a brièvement été soldat. En 1521, alors qu'il a 30 ans, il est grièvement blessé à une jambe lors d’une bataille. C'est pendant sa convalescence que survient la conversion qui le mènera, après diverses expériences mystiques, à adopter un style de vie profondément religieux. Entre autres, il vit en ermite durant six mois et commence à consigner par écrit ce qui allait mener à la rédaction des Exercices spirituels qui sont encore au cœur de la spiritualité ignacienne. Persécuté, il fuit l'Espagne et s'exile en France en 1528, où il réunit autour de son projet de fondation d’une organisation religieuse six compagnons universitaires et érudits. Six ans plus tard, ils y prononcent les voeux de chasteté, de pauvreté, de mission de conversion des « infidèles », et sont ordonnés prêtres. Loyola souhaitait que cette fraternité prenne le titre de « Compagnie de Jésus » pour rappeler en permanence l'engagement militant et sans réserve au service du Christ, pour la plus grande gloire de Dieu. En 1540, ils sont à Rome où le pape Paul III accepte la création de la Compagnie. Celle-ci est née à l'époque des grandes explorations vers les autres continents, des croisades, du retour de l'Inquisition, et à l'aube des grandes agitations religieuses européennes de la « Réforme » du catholicisme qui mènera vers le schisme du protestantisme. En réaction à ces mouvements de contestation, la « Contre-Réforme » voudra consolider le catholicisme en affirmant ses dogmes. Loyola désirait bâtir une organisation apostolique fidèle à l'église catholique et, en particulier, au Saint-Père. D'ailleurs, l'obéissance au pape, fut institué comme quatrième voeu des jésuites, en plus des trois autres déjà mentionnés. La Compagnie gagna ainsi les faveurs du pape Paul III, qui y vit des alliés pour la propagation active de la doctrine de la foi catholique. Les jésuites connaîtront dès lors un développement rapide et acquerront une forte influence. Au fil des siècles, cela leur vaudra d'être accusés d’abus de pouvoir politique et religieux et même de complots par des monarques européens. Le pape Clément XIV finit par céder aux pressions politiques et abolit la Compagnie de Jésus en 1773. Elle sera rétablie par Pie VII en 1814. Cela n’empêcha pas les attaques contre eux de se poursuivre. 


Histoire des jésuites au Canada – Le 22 mai 1611 deux prêtres jésuites français débarquent au Canada (à Port-Royal, Acadie) pour évangéliser les Amérindiens. Les incursions anglaises entraveront toutefois leurs missions. En 1625, huit autres jésuites sont envoyés en Nouvelle-France. Ils arrivent à Québec en juin. Quatre ans plus tard, leurs activités missionnaires sont à nouveau perturbées par la première prise de Québec par les Anglais. En 1632, en vertu du traité de Saint-Germain-en-Laye, le conflit entre la France et l’Angleterre prend fin. Québec, de même que l’Acadie, sont rétrocédés à la France. Les jésuites reprennent alors leurs activités missionnaires. Plus tard, en 1759, les Anglais sont de retour et, cette fois, c’est la conquête définitive. En 1760, le gouverneur anglais James Murray ferme le collège des Jésuites de Québec qui devient alors une caserne pour ses soldats. Ils sont déportés en France, à l'exception des vieillards. Ainsi, 13 ans avant l’abolition de la Compagnie par le pape, ici, il leur est déjà interdit de recruter. Le père Jean-Joseph Casot, dernier jésuite de l'époque coloniale française, meurt à Québec en 1800. Les biens des jésuites sont alors saisis par les autorités coloniales anglaises. La Compagnie de Jésus ayant été rétablie (1814), et le contexte politique ayant positivement changé pour les autorités religieuses canadiennes françaises, surtout après 18401, les jésuites reviennent au Canada à la demande de Mgr Ignace Bourget. Ils débarquent à Montréal le 31 mai 1842. Sept ans plus tard, l’évêque de Québec les accueillera dans sa ville2. Quant aux jésuites anglophones, ils arrivèrent à Toronto en 1843. Ils fondèrent à Montréal la branche anglophone du Collège francophone Sainte-Marie en 1888, puis devinrent une institution indépendante en 1896 (Loyola)3. Il ne faut cependant pas confondre le Collège Loyola, devenu l’Université Concordia, et le Loyola High School qui dispense toujours un enseignement ignacien catholique. Les jésuites francophones et anglophones se sont dissociés en 19244. Il est à noter que le Collège Sainte-Marie est devenu en 1969, l'UQUAM : l'Université du Québec à Montréal. Mentionnons finalement que le 12 mai 2012, l’on a souligné, à la Maison des jésuites de Québec (1637), la fin des festivités entourant le 400e anniversaire de leur arrivée en terre d'Amérique française.


Les jésuites dans le monde – En 1960, l'on comptait plus de 30 000 jésuites dans le monde1. En 2010, ils étaient 18 139 (ce chiffre variant légèrement selon les sources)2. En 2011, il y avait 17 906 jésuites, dont 12 737 prêtres, 1 552 frères et 3 617 scolastiques3, dans 112 pays (n. d.), sur six continents4.


Effectifs de la Province du Canada français – Cette délimitation est linguistique, plutôt que géographique. Les jésuites appartenant à celle-ci se trouvent en ce moment au Québec, en Ontario et en Haïti. Il est toutefois possible que les jésuites d'Haïti forment bientôt une région autonome. En 2011, il y avait 138 jésuites dans la Province du Canada français (94 prêtres, 16 frères et 28 scolastiques, incluant les novices)5. En 2012, l'on en comptait 137, dont 49 Haïtiens, ce qui veut dire 88 originaires du Canada français (jésuites au Québec ind.)6. Il y a également en ce moment onze jésuites anglophones au Québec, rattachés à la Province du Canada anglais7, principalement affiliés au Loyola High School. Mentionnons qu'en 2012, les jésuites anglophones étaient 153 dans tout le Canada8


Quelques particularités – La Compagnie de Jésus est un ordre religieux, mais avec des traits particuliers qui en font des « religieux apostoliques » : « Ni des moines, liés à vie à un monastère assurant la louange divine par l'office du chœur; ni des prêtres diocésains, attachés entre autres au service des paroisses; mais des religieux, c'est-à-dire des hommes qui se sont engagés à vivre l'Évangile en communauté, selon les vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, et à consacrer l'essentiel de leur activité à "aider les âmes", dirait saint Ignace, en toute sorte d'apostolat avec, pour les jésuites, une préférence marquée pour les situations limites et à risques. Tout cela par amour de Jésus pauvre et humilié.» Ainsi : « Combattre pour Dieu sous l’étendard de la Croix et servir le Seigneur seul et son Église, sous le Pontife Romain, Vicaire du Christ en Terre2 », en tant que compagnons de Jésus-Christ, voilà qui illustre bien leur engagement particulier. D'ailleurs, l'administration centrale de la Compagnie, se trouve encore à Rome. Le supérieur ou préposé général est élu à vie. Il s’agit d’une organisation très bien structurée. Ce dernier a une grande autorité sur la Compagnie (de type exécutif). C'est lui qui nomme les supérieurs provinciaux. Il est toutefois assisté par un conseil consultatif. Le rôle du supérieur, son mandat et ses pouvoirs sont définis par les Constitutions de l'ordre (9e et 10e parties). Il est à noter que les constitutions ont été revues, en 1994, sur la base d'un retour à l'origine, mais aussi modifiées en fonction des temps actuels. Les décrets ou instructions sont donnés au supérieur général lors des congrégations générales, qui se tiennent selon les besoins. La congrégation générale est l'autorité suprême de la Compagnie (pouvoir législatif). On peut la comparer à un concile où les délégués se réunissent pour discuter des défis et des orientations apostoliques à prendre pour les années à venir. La dernière congrégation générale, la 35e depuis la création de la Société, a eu lieu à Rome en 2008, à la suite de la démission du supérieur général. Les quelque 220 jésuites délégués des provinces ont alors élu Adolfo Nicolas comme Supérieur général et 29e successeur du fondateur. Le Provincial de la Province du Canada français est en ce moment le père Jean-Marc Biron.


Bien qu'il soit fréquent que les jésuites vivent en « communautés », en groupes plus ou moins grands, leur vie de tous les jours ne se passe pas dans des monastères. De nos jours, même s'ils doivent obéir à un supérieur, les règles d'obéissance qu'ils suivent laissent quand même une certaine liberté de choix - moins lorsqu'ils sont au noviciat cependant -, qui doit tout de même s’exercer à l’intérieur d’un cadre bien établi, et sous la supervision d'un conseiller spirituel. Pour le jésuite, l'obéissance n'est pas une entrave à la liberté, pourrait-on dire. D'ailleurs, cette forme de compagnonnage est très présente chez les jésuites. Ainsi, ils se mettent au service de Dieu, en suivant les traces du Christ, mais en conservant leur personnalité. Ne participant pas à des rituels communautaires répétitifs, comme dans les communautés monastiques, leur « contemplation » consiste grosso-modo en des méditations et des prières faites à des fréquences variables et personnelles, tout de même inspirées par les Exercices spirituels. La célébration eucharistique quotidienne se fait cependant en groupe, si le jésuite ne travaille pas seul, bien sûr. Le retour sur les accomplissements que nous venons d'évoquer, permet la croissance, puisque, tel que le dit Ignace de Loyola : « On ne continue bien, qu'en recommençant à neuf »3. Cette vie non monastique, presque « civile », leur permet de vivre leur apostolat activement, en s'impliquant directement auprès des communautés et des groupes avec lesquels ils travaillent. Ils se considèrent ainsi comme des « contemplatifs dans l'action ». La méditation sur les voies divines et la contemplation, loin de réduire l'action apostolique leur donnent, au contraire, plus de force. Une retraite annuelle, qui dure entre quatre et huit jours, leur permet également de faire le point et de se ressourcer. En ce qui concerne les pères, qui sont prêtres, ils peuvent dire la messe, en groupe ou privément. Les frères, eux, ne font pas d'études les menant vers la prêtrise. Leurs études sont plus courtes. Ils pourront apprendre des métiers plus techniques (menuiserie, plomberie, électricien, technicien en informatique, comptabilité, etc.) et s'occuper de logistique, d'administration, enseigner des métiers et même la catéchèse. Certains, cependant, choisissent d'être frères même s'ils ont eu une formation universitaire. De nos jours, les frères ne sont plus confinés à des tâches subalternes, qui sont d'ailleurs de plus en plus partagées, et ils se voient confier des responsabilités importantes4. Mentionnons que dans certains cas, les jésuites peuvent habiter seuls, selon la mission qui leur est confiée, tout en demeurant en communication avec leur supérieur et leurs confrères, bien entendu. Il faut dire que les résidences actuelles ne sont plus ce qu'elles étaient il y a une soixantaine d'années, et les groupes de jésuites qui les habitent sont plus restreints qu'auparavant. Cependant, comme avant, les jésuites doivent toujours être prêts à partir en mission, lorsque cela leur est demandé par leur supérieur. Ces missions ont toujours été au coeur de leur apostolat. 


La formation est longue5. Elle peut durer au moins de 10 et 12 ans, dans le cas de ceux qui se destinent à devenir pères, et même plus lorsque certains sont encouragés à étudier jusqu'au doctorat. D'abord, il y a un noviciat, comprenant une retraite de 30 jours et des stages de travail dans divers milieux, ici ou à l'étranger, appelés « expériments ». Au long de ces deux ans, les novices reçoivent une formation à la vie religieuse et spirituelle. Au terme de ces deux ans, le novice prononce ses premiers voeux. Puis, le jésuite étudiera deux autres années, en philosophie et en sciences humaines. Vient ensuite la « régence » qui dure également deux ans. Par le passé, le régent allait enseigner dans un collège jésuite, mais de nos jours il peut aussi être dirigé vers autre chose, comme le travail social, humanitaire ou le travail de pastorale, pour n'en nommer que trois. S'ajoutent à cela quatre ou cinq ans de théologie et, éventuellement, des études doctorales spécialisées, par exemple en histoire ou en sociologie. Finalement, après quelques années de travail et une quinzaine de vie religieuse, le jésuite fera aussi ce qu'on appelle le « Troisième an ». Cela consiste en une relecture de ses années de vie chez les jésuites, dans une retraite de 30 jours où il refait les Exercices spirituels. « Une expérience clé dans la vie du jésuite », dit-on. (Pour en savoir davantage, consulter http://www.jesuites.org)

Localisation

Municipalité: Montréal
Région administrative: 06 Montréal
Lieu: La Maison provinciale, 25 rue Jarry ouest , Montréal, H2P 1S6
Téléphone: (514) 387-2541
Site Web: http://www.jesuites.org
Ressources:

Sources consultées ou utilisées

Introduction

 1. « Vie de la Compagnie d’aujourd’hui » [Explication des congrégations générales, de la mission et des engagements jésuites, en particulier depuis la 31 c. g. (1965-66), jusqu’à la 35e(2008)], série d’entrevues réalisées par Marc Rizetto avec le père André Brouillette, Jésuites Province du Canada français et d’Haïti, Montréal, 2012, [en ligne], http://www.jesuites.org/content/vie-de-la-compagnie-aujourdhui (Page consultée en juin 2012)

2. À ce sujet : Voisine, Nive (sous la directionde), Jean Hamelin et Nicole Gagnon. Histoire du catholicisme québécois : Le XXe siècle, Tome 1, 1898 – 1940, Montréal, Boréal Express, 508 p. Et, Chaussé, Gilles, S. J. Les jésuites et le Canada français 1842-1992, Montréal, La Compagnie de Jésus, Province du Canada français, 1992, 32 p.

3. Loyola High Shool, Montréal, s. d., [en ligne],  http://www.loyola.ca/  (Pages consultées en mai et juin 2012)

Liens actifs insérés dans cette section :

Formation : « Formation des jésuites », Jésuites – Province du Canada français et d’Haïti, Montréal, 2012, [en ligne], http://jesuites.org/content/formation-des-jésuites-0 (Page consultée en juin 2012)

Environnement : Secrétariat pour la justice social et l'écologie de la Compagnie de Jésus, Guérir un monde brisé, 2e édition, Rome, Patxi Alvarez S.J. éditeur, [en ligne], http://www.sjweb.info/documents/sjs/pjnew/PJ106FRA.pdf (Document consulté en mai et juin 2012)

« La Compagnie de Jésus et l'écologie », Jésuites, Province de France, [en ligne], s. l., 2010, http://www.jesuites.com/compagnons/ecologie.htm (Page consultée en mai et juin 2012)

Centre de spiritualité Manrèse, « Du souffle pour la route », Québec, s.d., Caron Gosselin communication graphique, [en ligne], http://www.centremanrese.org, (Page consultée en juin 2012)

Villa Saint-Martin, Programme des retraites et activités, Montréal, 2012, [en ligne], http://www.jesuites.org/villasaintmartin/Proposition2012.htm (Page consultée en juin 2012)

Exercices spirituels : Jésuites de la Province de France, Les exercices spirituels de Saint-Ignace, s.l., 2012, [en ligne], http://www.jesuites.com/2011/10/les-exercices-spirituels-de-saint-ignace (Pages  consultées en mai et juin 2012)

Aussi consulté : De Loyola, Ignace (traduit et commenté par Jean-Claude Guy). Exercices spirituels. Texte définitif (1548), Paris, Éditions du Seuil, 1982, 

Au sujet de la Réforme et de la Contre-Réforme

Delumeau, Jean. « Contre-réforme » Encyclopédie Universalis, France, s.d., [en ligne], http://www.universalis.fr/encyclopedie/contre-reforme (Page consultée en avril 2012). 

Delumeau, Jean. Naissance et affirmation de la Réforme, Paris, 1973, PUF, 413 p.

En ce qui concerne le Concile de Trente 

« Concile de Trente », Encyclopédie Larousse, Paris, 2009, [en ligne], http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Trente/147379 (Page consultée en mai 2012)

Au sujet de l'apostolat social actuel des jésuites 

Apostolat social, bulletin électronique, dans Jésuites, province du Canada français et d'Haïti, Montréal, 2011, [en ligne], http://www.jesuites.org/apostolat_social_bulletins.htm (Page consultée en mai 2012)

Histoire générale des jésuites 

Le Mar, Catherine. « Histoire des jésuites dans les petits Bollandistes », TE DEUM, s.l., n.d., [en ligne], http://messe.forumactif.org/t1312-histoire-des-jesuites-dans-les-petits-bollandistes#23915 [Édition originale : Paul Guérin, abbé, Les petits Bollandistes : vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament, des martyrs, des pères, des auteurs sacrés et ecclésiastiques., Paris, Bloud et Barral, 1872-1874, 17 vol.] (Page consultée en mars et avril 2012)

Vollet, E. H. « Histoire des jésuites » Imago Mundi, s. l., 2007, [en ligne],http://www.cosmovisions.com/$Jesuites.htm (Page consultée en mars, avril et mai 2012)

« La Compagnie de Jésus », Wikipedia, États-Unis, 2012, [en ligne] http://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_de_Jésus (Page consultée en mars, avril et mai 2012)

Entrevues avec nos informateurs : Les pères Gilles Chaussé et Jean-Marc Daoust.

Histoire des jésuites au Canada

1. Brunet, Michel. « L'Église catholique du Bas-Canada et le partage du pouvoir à l'heure d'une nouvelle donne (1837-1854) », Les idéologies québécoises au 19e siècle, Montréal, Boréal Express, collection « Études d'histoire du Québec », no 51973, 22 p., [en ligne], http://classiques.uqac.ca/contemporains/brunet_michel/Eglise_catholique_Bas_Canada/Eglise_catholique_Bas_Canada.html (Document consultée en juin 2012)

2. Chaussé, Gilles. Les jésuites et le Canada français 1842-1992, Montréal, La Compagnie de Jésus, 1992, 32 p., ill.

3. « College Loyola, Concordia », Images Montréal,2005-2012, [en ligne], Montréal, http://www.imtl.org/edifices/Loyola_college.php (Page consultée en juin 2012)

4. « History », Jesuits in English Canada, Toronto, 2011, [en ligne], http://www.jesuits.ca/about/history, (Page consultée en mai 2012) 

Aussi : 

Chaussé, Gilles. « Québec terre de mission », Le Brigand, Montréal, avril-mai-juin 2008, no 494, [en ligne], http://www.jesuites.org/Brigand494-2.htm (Page consultée en mai 2012)

Cossette, Joseph. « Casot, Jean-Joseph », Dictionnaire biographique du Canada, 1771-1800, vol.iV, Ottawa, 2000, [en ligne] http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?&id_nbr=1795&terms=baptiste (Page conssultée en avril et mai 2012)

« Les célébrations du 400e anniversaire de la première arrivée des jésuites au Canada », Jésuites, province du Canada français et d’Haïti de la Compagnie de Jésus, [en ligne], http://www.jesuites.org/3_port_royal_paysage.htm (Page consultée en avril et mai 2012)

Turcotte, Gilles. « La présence des jésuites à Québec du 17e siècle à nos jours », Le Brigand, Montréal, avril-mai-juin 2008, no 494, [en ligne], http://www.jesuites.org/Brigand494-3.htm (Page consultée en mai 2012)

Démographie

Les jésuites dans le monde

1. Jean Delumeau, « Jésuites ou Compagnie de Jésus », Universalis, Paris, 2010 (env.), [en ligne], http://www.universalis.fr/encyclopedie/jesuites-compagnie-de-jesus (page consultée en avaril et mai 2012). Aussi : « La compagnie de jésus dans la monde », Jésuites, province d’Afrique centrale, [s.l.], 2006, [en ligne], http://jesuitesenrdc.free.fr/pages/jesuitemondial.html (Page consultée mars et avril 2012)

2. David M. Cheney, Society of Jesus – Jesuits, Leawood (É.-U.), 1996-2012, [en ligne], http://www.catholic-hierarchy.org/diocese/dqsj0.html (Page consultée en avril 2012)

3. Pierre Bélanger, S. J., assistant du supérieur provincial des jésuites de la Province du Canada français, courriel, 20 avril 2012. 

4. « Who are the Jesuits? », Jesuits in English Canada, Toronto, 2011, [en ligne], http://www.jesuits.ca/about (Page consultée en avril 2012)

Effectifs jésuites Province du Canada français

5. Bélanger, op. cit.

6. Gilles Chaussé, S. J., courriel, 19 avril 2012.

7. Prescy Alumaga, assistante administrative au Provincial des jésuites au Canada anglais, Toronto, courriel, 4 juin 2012.

8. Ibid., 19 avril 2012.

Particularités jésuites

1. « Être jésuite aujourd’hui dans l’église », Jésuites Province de France, Paris, s. d., [en ligne], http://www.jesuites.com/devenir/dansleglise.htm (Site consulté en mai et juin 2012) [Site mis à jour en 2012 : http://www.jesuites.com/]  - Aussi : Comby, Jean-Urbain. « Fondation de la compagnie de Jésus », Universalis, Paris, s.d., [en ligne], http://www.universalis.fr/encyclopedie/fondation-de-la-compagnie-de-jesus/ (Page consultée en avril 2012).

2. « Remerciements au Père Peter-Hans Kolvenbach », document de la La trente-cinquième Congrégation générale de la Compagnie de Jésus, Rome, 4 mars 2008, p. 2-3, [en ligne], http://www.jesuites.com/compagnons/35cg/decrets/kolvenbach_35cg.pdf  (Document consulté en mai 2012)

3. André de Jaer,  Faire corps pour la mission. Lire les constitutions de la Compagnie de Jésus, Compagnie de Jésus, Bruxelles : Lessius ; Paris : Diffusion Cerf, 1998, p. 19.

Entre autres, à ce sujet, voir le site des jésuites de la Province du Canada français au http://www.jesuites.org/ProVoc.htm

4. Entre autres, à ce sujet, voir le site des jésuites de la Province du Canada français au http://www.jesuites.org/ProVoc.htm

5. Idem, sous l'onglet « Formation ».

Autres ouvrages consultés ou utilisés

Calvez, Jean-Yves. « Le « Ratio », charte pédagogique des jésuites », Études 9/2001 (Tome 395), p. 207-218, Paris; Société d'Editions de Revues (SER) SA, Cain Info, [en ligne], http://www.cndp-erpent.be/pdf/ratio.pdf (Pages consultées en avril, mai, juin 2012)

Chaussé, Gilles S.J. « Contribution des jésuites à la vie intellectuelle du Québec », Jésuites canadiens, vol. XXXI, no 2, Montréal, 2004, [en ligne],http://www.jesuites.org/JesuitesCanadiens5/index.htm (page consultée en mai 2012)

« Congrégation générale », Wikipédia, États-Unis, [en ligne], http://fr.wikipedia.org/wiki/Congrégation_générale (Page consultée en mai 2012). Aussi : http://www.jesuites.com/compagnons/35cg/index.html

Demoustier Adrien et Dominique Julia. Ratio studiorum : plan raisonné et institution des études dans la Compagnie de Jésus, [en latin et en français ; traduction Léone Albrieux et Dolorès Pralon-Julia ; annotée et commentée par Marie-Madeleine Compère], Paris, Belin, 1997, 314 p.

Dumortier, François-Xavier [et al.]. Tradition jésuite. Enseignement, spiritualité, mission, Namur : Presses universitaires de Namur ; Bruxelles : Éditions Lessius, 2002, 184 p.

Hérouville, Pierre d’. Les missions des jésuites au Canada, Paris, Gabriel Enault, imprimeur-éditeur, 1929, 80 p.

Leroux, Georges. « La raison des études. Sens et histoire du Ratio Studiorum » Études françaises, vol. 31, n° 2, 1995, p. 29-44 ; portail Érudit, [en ligne],http://www.erudit.org/revue/ETUDFR/1995/v31/n2/035976ar.pdf (page consultée en mai et juin 2012)

Servais, Olivier. Des jésuites chez les Amérindiens ojibwas : histoire et ethnologie d'une rencontre, XVIIe-XXe siècles, Paris, Éditions Karthala, 2005, 662 p.

Servais, Jacques. Théologie des Exercices spirituels : H.U. von Balthasar interprète saint Ignace, Bruxelles : Culture et vérité ; Paris : Diffusion Brepols, 1996, 415 p.

« Un gouvernement au service de la mission universelle », 35e Congrégation générale, décret no 5, Rome, 2012, 11 p., [en ligne],  http://www.jesuites.com/compagnons/35cg/decrets/d5_35cg.pdf (Document consultée en mai  2012)

Voisine, Nive, Jean Hamelin et Nicole Gagnon. Histoire du catholicisme québécois, tome 1 [de 3] 1898-1940, Montréal, Boréal Express, 1984, 508 p.


Source

Pères Gilles Chaussé et Jean-Marc Daoust
Titre, rôle et fonction : Gilles Chaussé, historien, professeur d'université retraité et Jean-Marc Daoust, théologien, travailleur social et travailleur spirituel retraité.

Enquêteurs : Philippe Dubois, Richard Lavoie
Date d'entrevue : 6 mars 2012, 7 mars 2012

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