Récit d'objet
Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Québec
Paroisse, congrégation ou équivalent: Saint-Charles-Borromée (Québec)
Classé sous Pratique religieuse (9300), Pratique rituelle (9320), Élément utilisé dans un rituel (9329).
Lampe du sanctuaire utilisée dans l'Église Saint-Charles-Borromée
© IPIR 2007, Soumis à copyright
François Ranvoyzé (1739-1819), l'un des grands orfèvres du Québec au 18e siècle, a fabriqué cette lampe de sanctuaire en 1780. L'objet a probablement été acheté cette même année et donné par la suite à l'Église Saint-Charles-Borromée, puisque cette lampe de sanctuaire ne figure pas au livre de compte de l'Église.
Cette pièce unique et de grande valeur a été fabriquée dans l'atelier de François Ranvoyzé à Québec.
La paroisse Saint-Charles-Borromée est très fière d'avoir en sa possession des pièces d'orfèvrerie provenant de l'artiste François Ranvoyzé, dont la lampe de sanctuaire. Les pièces de François Ranvoyzé sont très recherchées à cause de la facture spécifique de ses oeuvres. Cette lampe de sanctuaire est une pièce unique et sa valeur est inestimable.
N'ayant jamais quitté les hauteurs de l'autel de l'Église Saint-Charles-Borromée, la lampe de sanctuaire continue d'être utilisée. Toutefois, le sacristain et les responsables du comité de mise en valeur du patrimoine religieux sont conscients de sa valeur et ils y accordent une attention particulière.
Lampe du sanctuaire dans l'Église Saint-Charles-Borromée
© IPIR 2007, Soumis à copyright
Présente dans l'Église Saint-Charles-Borromée depuis la première moitié du 19e siècle, la lampe de sanctuaire a toujours été utilisée. C'est le sacristain qui a la responsabilité d'allumer, d'éteindre et de nettoyer la lampe de sanctuaire. Pour ce faire, il doit tirer vers le sol la lampe et la chaîne qui permet de suspendre la pièce d'orfèvrerie au plafond de l'église à l'aide d'un anneau situé sous la lampe. Il est alors possible pour le sacristain d'allumer ou d'éteindre la chandelle qui se trouve à l'intérieur de la lampe de sanctuaire. La chandelle se compose uniquement de cire d'abeille. Par la suite, il faut remonter la lampe à l’aide de la chaîne.
Lors de l'ouverture de l'Église Saint-Charles-Borromée au culte en 1830, la lampe de sanctuaire de François Ranvoyzé a trouvé sa place au centre de l'autel à l'avant de l'église. Suspendue au plafond, cette pièce n'a jamais été déplacée depuis son entrée dans l'église. Chaque église a une lampe de sanctuaire, puisque que celle-ci joue un rôle capital. Lorsqu'elle est allumée, la lampe de sanctuaire signifie la présence réelle du Christ dans le tabernacle. Ainsi, dès que le ciboire et les hosties consacrées se trouvent dans le tabernacle, la chandelle de la lampe de sanctuaire doit être allumée. Par conséquent, si la chandelle est éteinte, il faut en déduire que le tabernacle est vide.
Cette pièce d'orfèvrerie se compose d'argent et François Ranvoyzé y a martelé de nombreux détails artistiques. On y trouve aussi la marque de commerce de son auteur, des feuilles d'acanthe. De plus, cinq poinçons de François Ranvoyzé, les lettres F. R., sont présents sur cet objet
Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
MRC: Communauté métropolitaine de Québec
Lieu:
Église Saint-Charles-Borromée, 747, boulevard Louis-XIV, Québec, G1H 4M6
Téléphone: (418) 623-1847
Télécopieur: (418) 623-9466
Site Web: http://www.votreparoisse.com/saint-charles-borromee
Claudette Albert
Titre, rôle et fonction : Claudette Albert est responsable du comité de mise en valeur du patrimoine religieux à l'Église Saint-Charles-Borromée depuis quatre ans (2007). Avant de s'intéresser au patrimoine, Claudette Albert était bénévole pour la pastorale scolaire. Elle s'occupait d'élaborer des activités pour les agents de pastorale de la paroisse.
Enquêteur : Maude Redmond Morissette
Date d'entrevue : 6 novembre 2007
La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: