Historique général

Petite soeur de la Sainte-Famille à l'office
© IPIR 2009, soumis à copyright

Pour l'Église catholique, le carême est une période préparatoire de quarante jours avant Pâques. Cette période qui remonte aux premiers siècles du christianisme est caractérisée par le jeûne, en référence aux quarante jours de jeûne effectués par Jésus Christ dans le désert, en même temps qu'elle commémore les quarante jours et nuits de jeûne de Moïse avant la remise des tables de la Loi. Le carême a connu des prescriptions et des interdits différents au fil des siècles, car la compréhension du carême s'est modifiée aussi avec le temps. Ainsi, la notion de jeûne a varié. Elle aurait passé de quelques jours à une période plus étendue, au IVe siècle, n'autorisant que du pain et des fruits secs, à un repas quotidien unique et une collation en soirée durant le VIIe siècle.
Aujourd'hui, le jeûne se limite en général, pour ceux qui pratiquent encore le carême, au mercredi des Cendres, qui marque le début du Carême et au Vendredi saint. La tradition aujourd'hui est de manger maigre, c'est-à-dire aucune viande.

Description

Prière à la chapelle
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Le temps du carême est un temps spécial pour penser à Jésus qui a souffert pour nous. Dans une atmosphère de reconnaissance pour Jésus le fils de Dieu qui a donné sa vie pour nous, les sœurs sont invitées à se « redonner elles–mêmes » comme chrétiennes. Elles méditent sur l’agonie de Jésus et font des prières personnelles pour réfléchir puis intérioriser et accueillir Jésus dans leur cœur. Plus elles vivent l’union avec le Christ dans sa douleur, plus elles vivent Pâques dans la joie. Dans la passion de Jésus, on voit l’amour gratuit et miséricordieux du Père.
Le carême signifie quarante jours de préparation à Pâques, à la résurrection du Christ. Jésus a vécu quarante jours dans le désert pour se préparer à sa mission. Par la suite, vient le temps de l’Ascension et de la Pentecôte.
Le jour du Mardi gras, des sœurs se costumaient et passaient dans les chambres à l'infirmerie et dans les salles à manger, pour distraire les malades. Les sœurs déguisées faisaient le tour des tables, chantaient et certaines jouaient de la guitare et de l’accordéon.
Au début du carême, lors du mercredi des Cendres, les soeurs gardent le silence durant le déjeuner qui est « maigre ». Les soeurs qui le peuvent jeûnent. Elles ne font pas de pénitence supplémentaire, parce que mère Léonie considérait qu’elles travaillaient dur et que leur travail était déjà une pénitence. Ainsi, au mercredi des Cendres, il n’y a pas de viande; au repas du soir, il y a de la soupe, du pain et du fromage. L’argent ainsi économisé est donné à des organismes de charité. Pour elles, il s'agit d'un repas de partage.

Apprentissage et transmission

Soeur Gisèle Cloutier
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La transmission des pratiques entourant le carême se fait grâce aux consoeurs de la communauté comme toute autre pratique culturelle et cultuelle, c'est-à-dire en participant aux activités.

Localisation

Municipalité: Sherbrooke
Région administrative: 05 Estrie
MRC: Hors MRC
Lieu: Maison générale, 1820, rue Galt Ouest, Sherbrooke, J1K 1H9
Téléphone: 819 823-0345
Télécopieur: 819 562-2578
Site Web: http://www.centremarie-leonieparadis.com

Source

Soeur Gisèle Cloutier et soeur Élizabeth Paulin
Titre, rôle et fonction : Soeur Gisèle a été physiothérapeute. Elle est maintenant traductrice français-espagnol.
Lien avec la pratique : Soeur Gisèle et soeur Élizabeth font partie de la communauté des Petites Soeurs de la Sainte-Famille et ont une dévotion au saint sacrement et aux fêtes du carême et de la mi-carême.

Enquêteurs : Stéphanie Teasdale, Marie-Claude Paradis
Date d'entrevue : 17 mai 2009