Récit de pratique liée à un savoir-faire
Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Sherbrooke
Communauté religieuse: Petites Soeurs de la Sainte-Famille
Classé sous Organisation religieuse (9200), Communauté (9240), Pratique vestimentaire (9243)
et sous Organisation religieuse (9200), Fabrication d’objets religieux (9290), Vêtement et accessoire (9294).
La coupe du tissus
© IPIR 2009, soumis à copyright
Depuis ses débuts, la communauté des Petites Sœurs de la Sainte-Famille a confectionné ses costumes. Bien que certains savoir-faire reliés à la confection soient disparus, une petite équipe de sœurs continuent toujours à travailler à la confection des robes.
Le tissus sur la table de travail
© IPIR 2009, soumis à copyright
Le travail réalisé à l’atelier des robes est un élément important d'identification dans la communauté. Le costume commun marque leur appartenance, leurs valeurs et rappelle leurs vœux ainsi que leur mission. Le travail au service des prêtres passe par celui offert aux autres membres de la communauté.
C’est à l’atelier des robes que sont confectionnés les habits des sœurs, qu’il s’agisse de robes à plis ou de jupes et de blouses à modèles très divers. Depuis Vatican II, les sœurs ont quitté leur habit noir pour des vêtements blancs plus simples à entretenir et à porter.
Les chapitres ont voté plusieurs changements de costume. Une grande liberté existe aujourd’hui, cependant le blanc est obligatoire. La confection du voile, par ailleurs, est faite dans un autre atelier.
Même si les soeurs travaillent pour leurs compagnes, toutes leurs journées sont offertes pour les prêtres. Elles prient pour qu’ils puissent continuer à œuvrer dans leur paroisse. Même si souvent elles ne travaillent pas directement avec les prêtres, toute leur vie leur est consacrée.
Outre la confection, les sœurs font aussi les réparations de costumes, les modifications et les ajustements, en plus de recycler les vêtements des sœurs qui décèdent. Les religieuses vont au besoin à l'atelier, avec la permission de leur supérieure, pour la confection d’un nouveau vêtement ou pour une réparation ou un ajustement.
Pendant les heures de travail, les religieuses gardent le silence afin de continuer à méditer et à rester dans un esprit de prière. Il y a parfois des journées ou des demi-journées de récréation où les sœurs peuvent parler durant le travail.
Selon la robière, le travail et les demandes n'ont pas diminués avec le temps. Le travail est plus diversifié aujourd’hui, car il y a plus de modèles de robes, de jupes et de blouses. L’atelier des robes conserve donc une grande vitalité, car son utilité demeure.
Les patrons
© IPIR 2009, soumis à copyright
L’apprentissage de la couture se faisait durant la formation des novices ou là où les sœurs travaillaient, soit dans les collèges, à la maison générale, dans les presbytères. Elles devaient s’occuper de la confection des costumes des sœurs, mais elles faisaient aussi les réparations pour les vêtements des prêtres et des collégiens, de même que la confection des soutanes pour les prêtres. La robière transmet son savoir-faire aux religieuses qui travaillent avec elle à l’atelier. L’apprentissage de la couture et de la confection des robes se fait donc de sœur à sœur, en demandant conseil aux autres et en observant.
Municipalité: Sherbrooke
Région administrative: 05 Estrie
MRC: Hors MRC
Lieu:
Maison générale, 1820, rue Galt Ouest, Sherbrooke, J1K 1H9
Téléphone: 819 823-0345
Télécopieur: 819 562-2578
Site Web: http://www.centremarie-leonieparadis.com
Soeur Thérèse Lacasse
Titre, rôle et fonction : Elle est responsable de l'atelier des robes.
Enquêteurs : Stéphanie Teasdale, Marie-Claude Paradis
Date d'entrevue : 2 mars 2009
La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: