Récit de vie
Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Québec
Communauté religieuse: Congrégation de Notre-Dame
Classé sous Organisation religieuse (9200), Personnel religieux (9230), Forme d'apprentissage (9233).
Soeur Lucie Blondeau
© IPIR 2009, soumis à copyright
Élevée dans une famille croyante et très pratiquante, sœur Lucie Blondeau est, dès son enfance, attirée par la vocation religieuse. Plusieurs de ses frères et sœurs se sont aussi consacrés à la vie religieuse, soeur Blondeau a suivi les traces de l’une de ses sœurs en devenant religieuse à la Congrégation de Notre-Dame (C.N.D), tandis que l’un de ses frères est devenu un prêtre séculier et un autre est devenu frère des Écoles chrétiennes. Les enfants Blondeau ont toujours été appuyés par leur parent dans leur volonté d'entrer en communauté.
Après des études au couvent de Saint-Sauveur dirigé par la C.N.D., sœur Blondeau prend une décision qui influencera le reste de sa carrière professionnelle et de sa vie religieuse, elle s’inscrit à l’Université Laval dans le programme de sciences domestiques. Puisqu'elle était passionnée par la chimie, son professeur de 12e année du couvent de Saint-Sauveur lui avait conseillé cette option, même s'il était coutume d’aller à l’école normale pour les futures religieuses de la C.N.D. L’école de sciences domestiques, située sur Grande-Allée, est dirigée par la C.N.D., mais est peu fréquentée par les futures religieuses à cette époque. Sœur Blondeau fait son baccalauréat entre 1951 et 1955. Après ses études, elle entre finalement à la congrégation en 1956 pour y faire son noviciat. En janvier 1958, à l’âge de 25 ans, sœur Blondeau fait profession et, six mois après, elle est envoyée à l’Université d’Ottawa pour y devenir professeur à l’école de sciences domestiques. Ce programme a vu le jour en 1956 à la demande de la Faculté des Arts et sous la supervision de la C.N.D. Sœur Blondeau y donne des cours sur la chimie alimentaire, la chimie des textiles, la physique et la cuisine de base. Entre 1960 et 1965, à raison de six semaines de cours par été, sœur Blondeau se consacre à la réalisation d’une maîtrise en administration des systèmes alimentaires au Drexel Institute de Philadelphie, tout en continuant à enseigner durant l’année scolaire. Durant cette même période, à l’été 1963, sœur Blondeau fait ses vœux perpétuels. En janvier 1967, sœur Blondeau prend la décision de débuter un doctorat en administration des systèmes alimentaires à l'Université du Wisconsin à Madison. Elle partage son temps entre l’avancement de son doctorat et sa tâche d’enseignante à l’Université d’Ottawa jusqu’à la fin de ses études à l’été 1970. Dès l’obtention de son doctorat, Lucie Blondeau devient directrice du département de sciences domestiques à l’Université d’Ottawa, et ce, jusqu’à la fermeture du département en 1979.
Lucie Blondeau est alors rappelée par la C.N.D. afin de s’impliquer davantage dans les services de la communauté. Grâce à ses études supérieures en administration, Lucie Blondeau est élue, dès avril 1979, supérieure provinciale. Elle exerce cette fonction jusqu’en mai 1987. Elle devient alors administratrice à la maison mère à Westmount. En septembre 1991, elle accepte le poste d’adjointe à l’économe générale avant de devenir économe générale de 1996 à 2006. Sœur Blondeau a eu un parcours professionnel des plus remarquables au sein de la Congrégation Notre-Dame et elle est encore très active en 2009, puisqu’elle est présentement la sœur supérieure à l’Accueil Marguerite-Bourgeoys à Québec.
Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
MRC: Communauté métropolitaine de Québec
Lieu:
Accueil Marguerite-Bourgeoys, 1615, chemin Sainte-Foy, Québec, G1S 2P1
Téléphone: (418) 663-3533
Site Web: http://www.cnd-m.org
Soeur Lucie Blondeau
Titre, rôle et fonction : Soeur Lucie Blondeau est supérieure à l'Accueil Marguerite-Bourgeoys de la Congrégation de Notre-Dame à Québec depuis juillet 2008.
Enquêteurs : Maude Redmond Morissette, Alina Nogradi
Date d'entrevue : 9 février 2009
La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: