Récit de lieu

Le cimetière des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Vallier

Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Québec
Communauté religieuse: Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Vallier

Classé sous Organisation religieuse (9200), Espace religieux (9270), Lieu sacré (9273).

Historique général


Soeur Édith Blais
© IPIR, 2009, soumis à copyright

Toutes les soeurs décédées de la communauté ont été inhumées dans le cimetière derrière la maison mère de la communauté, située sur le chemin Sainte-Foy, à l'exception de deux soeurs décédées à Saint-Jean-Port-Joli. Les deux premières religieuses enterrées dans le cimetière, en 1913, sont soeur Marie-Juliette (Marie-Louise Perrin), décédée le 26 mai 1913, et soeur Marie-Victorine (Adèle Sylvestre), première maîtresse des novices au Canada, décédée le 9 juillet 1913. L'historique du noviciat, rédigé par soeur Marie-Théophane (Marie Monnet), mentionne qu'elles furent inhumées «dans le cimetière que la communauté, avec l'autorisation de Mgr l'Archevêque, venait de faire bénir dans notre propriété.»

Description


Le cimetière
© IPIR, 2009, soumis à copyright

L'avantage d'un cimetière à proximité d'une maison mère est de garder vivant le souvenir des disparues. Il est un lieu de mémoire, mémoire de la communauté et des personnes. Ainsi, autrefois, tous les jours après le repas du midi, les soeurs novices effectuaient à l'extérieur, derrière la maison, une série de prières pour les soeurs qui les ont précédées. Lors de qu'elles appelaient «leur pèlerinage», elles se rendaient d'abord dans la cour arrière, près de la grotte dédiée à Marie, où elles récitaient un cantique à Marie, puis près du cimetière où elles récitaient un De profundis et, finalement, près de la statue de saint Joseph, où elles chantaient un cantique à saint Joseph.

Ces prières communautaires se font aujourd'hui individuellement. Toute la communauté se rend au cimetière pour l'inhumation des soeurs décédées. Autrefois, les soeurs étaient enterrées même en hiver malgré le gel. Depuis quelques années, vu le nombre croissant de décès (environ une dizaine par année), on enterre les religieuses décédées l'hiver au printemps, après le dégel.

Au fil du temps, le cimetière a dû être agrandi et réaménagé. Ainsi, soeur Ludgarde Couture rapporte que les croix de bois peintes en blanc et les allées de fleurs qui, à l'origine, séparaient les rangées furent remplacées par des pierres tombales, vers les années 1945.

Localisation

Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
Lieu: Maison mère de la communauté, 560, chemin Sainte-Foy, Québec, G1S 2J6
Téléphone: 418 681 7361
Télécopieur: 418 681 7364
Site Web: http://www.saint-joseph-fed.org/ssj_st_vallier.htm

Source

Soeur Édith Blais
Lien avec la pratique : Soeur Édith Blais est entrée en religion en 1936. Elle s'est consacrée à l'enseignement pendant 20 ans puis à la direction des écoles durant 10 ans. Elle a travaillé en pastorale diocésaine à titre de secrétaire animatrice du Plateau (les 8 paroisses de la Haute-ville de Québec). Elle a été supérieure générale de la Congrégation durant 2 mandats, après le Concile Vatican II. Elle a été co-fondatrice de l'Auberivière, un lieu d'accueil pour les démunis de la ville de Québec et des environs.

Enquêteurs : Marie Renier, Daniela Moisa
Date d'entrevue : 30 avril 2010


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