Récit de lieu
Tradition: Christianisme
Appartenance: Catholicisme (rite latin)
Diocèse, association ou regroupement: Diocèse de Québec
Communauté religieuse: Ursulines de l'Union canadienne
Classé sous Organisation religieuse (9200), Communauté (9240), Pratique coutumière (9242)
et sous Organisation religieuse (9200), Fonctionnement (9220), Code/contrôle (9222).
Groupes d'élèves
© Archives du Monastère des Ursulines de Québec, 1_p_3_12_219
Les dortoirs des pensionnaires étaient situés dans l’aile Notre-Dame-de-Grâce du Monastère des Ursulines de Québec. Cette aile a été construite en 1854 et comprenait aussi le réfectoire, les classes, les salles d’études et le parloir des élèves.
Le réfectoire du pensionnat
© Archives du Monastère des Ursulines de Québec, 1_p_3_16_25
Les pensionnaires logeaient dans trois dortoirs selon leur groupe d’âge. Les collégiennes étaient regroupées dans des chambrettes fermées. Les autres pensionnaires étaient logées en fonction de leur division, un groupement fait selon l’âge et l’année scolaire des élèves.
La première division logeait dans un dortoir où chaque élève disposait d’un espace privé formé par trois murs et fermé par un rideau. La deuxième division dormait dans un grand dortoir ouvert. Dans ce dortoir sans cloison, les lits et les commodes étaient tous alignés. La troisième et la quatrième division étaient dans un autre grand dortoir ouvert. Tous les dortoirs comportaient des salles de bain et des toilettes fermées. On y trouvait aussi une série de grands lavabos où les pensionnaires pouvaient se brosser les dents. Durant la journée, le dortoir était fermé à clé. Les pensionnaires y avaient donc uniquement accès le soir et le matin. Pour assurer la garde des pensionnaires la nuit, une maîtresse de division dormait dans le dortoir de son groupe d’élèves. À tour de rôle, une pensionnaire ayant mérité une responsabilité pouvait se voir confier les clés du dortoir durant le jour. Elle était alors nommée réglementaire.
Lors de leur première journée au pensionnat, les élèves visitaient les locaux avec les religieuses et rangeaient leurs effets personnels au dortoir. Cette visite était aussi l’occasion pour les pensionnaires de se familiariser avec les règlements du pensionnat. La journée d’une pensionnaire débutait par un réveil au son d’une clochette. Elles avaient un temps limité pour se préparer. Chaque pensionnaire avait un livret de prières, en français et anglais, à réciter le matin et le soir. Après l’étude du soir, les pensionnaires retournaient au dortoir où elles devaient faire leur toilette. Pour cela, elles allaient chercher de l’eau au lavabo à l’aide de leur bassine personnelle. Un tintement de clochette leur indiquait le moment de la prière. Ensuite, la surveillante du dortoir leur disait bonsoir et les pensionnaires lui répondaient : « bonsoir et merci mère ».
Durant la nuit, en cas de besoin, les pensionnaires pouvaient demander l’aide de la religieuse de garde. Tout comme les religieuses cloîtrées, les pensionnaires devaient observer le silence entre 19 h 30 et 7 h 30. Elles devaient donc être silencieuses en tout temps dans le dortoir et si elles avaient à parler, elles chuchotaient. Les places étaient assignées en début d’année, mais il pouvait y avoir des changements si certaines pensionnaires étaient trop bavardes.
Groupe d'élèves
© Archives du Monastère des Ursulines de Québec, 1_p_3_12_218
Au fil des ans, la plupart des locaux du pensionnat ont été transformés. En 1967, à la fermeture du pensionnat, le nombre d’élèves avait considérablement augmenté dans l’école et les Ursulines ont donc réutilisé les dortoirs pour y installer des classes.
Municipalité: Québec
Région administrative: 03 Capitale-Nationale
MRC: Communauté métropolitaine de Québec
Lieu:
Monastère des Ursulines de Québec, 18, rue Donnacona, Québec (Qc), G1R 4M5
Téléphone: 418-692-2523
Site Web: http://www.museedesursulines.com
Soeur Andrée Leclerc
Titre, rôle et fonction : Sœur Leclerc a été pensionnaire chez les Ursulines de 1945 à 1949. Après avoir fait profession, elle a été responsable du pensionnat de 1955 à 1967.
Enquêteur : Catherine Lavallée
Date d'entrevue : 1 novembre 2007
La réalisation de l’Inventaire du patrimoine immatériel religieux a été rendue possible grâce à l’appui de six partenaires: